Discussione:Teoria del gender

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Genre_%28sciences_sociales%29 L'expression « théorie du genre » : querelle sémantique
L'expression « théorie du genre » est parfois présentée comme une traduction de l'expression anglaise « gender theory »[1]Template:,[2]Template:,[3].

Selon d'autres auteurs, en revanche, il s'agit d'une «francisation maladroite des gender studies», les études de genre[4]Template:,[5]Template:,[6]Template:,L'expression gender theory est utilisée par plusieurs sociologues américains pour désigner leur champ d'études. Selon Myra Marx Ferree, la gender theory «se concentre sur la manière dont on attribue à des comportements et des rôles spécifiques une signification en matière de genre, sur la manière dont on divise le travail pour exprimer symboliquement les disparités entre les genres et sur la manière dont diverses structures sociales [...] incorporent des valeurs ou confèrent des avantages liés aux genres»[7].

Selon Jean Potuchek, qui se réfère notamment à l'article Doing gender de Candace West et Don Zimmerman, la gender theory « définit le genre non pas en tant que rôle individuel appris dès l'enfance et relativement stable par la suite, mais en tant que système d'inégalités qui se crée et se recrée dans l'expérience quotidienne [...] Les sociologues en gender theory ne font pas d'hypothèse à propos du « caractère naturel » des catégories de genre dichotomiques, mais ils examinent la construction sociale de ces catégories à travers un ensemble de frontières qui définissent ce qui est mâle ou femelle, masculin ou féminin »[8].

Ce point de vue n'est cependant pas le seul, différents auteurs soulignant la variété des approches sociologiques de la gender theory[9]Template:,[10]. La "gender theory", en tant que mise en œuvre du concept de genre, est donc une notion connexe des études de genre, dans lesquelles le concept de genre est appliqué[11].}}

Ainsi, la pertinence de l'expression "théorie du genre" est contestée par de nombreux chercheurs estimant que le genre n'est pas une théorie mais plutôt un outil ou une méthode qu'ils utilisent ponctuellement[12]Template:,[13]Template:,[14].

Ainsi, le sociologue Éric Fassin insiste sur le fait que

« le genre est un concept. Ce n'est ni une théorie ni une idéologie, mais un outil qui aide à penser[15]. »

L'expression «théorie du genre» serait, selon Laure Bereni, une tentative de faire croire qu'il existe une stratégie politique unifiée derrière les études de genre[12].

Pour Joan W. Scott,

« Quoi qu’en disent les catholiques […] il n’y a pas de “théorie du genre” — la “théorie du genre” est une invention qui a remplacé le communisme dans la rhétorique du Vatican. »

Pour elle, cette expression est utilisée par "les adversaires du “genre”" qui entendent faire valoir que les différences entre femmes et hommes établissent "une complémentarité qui justifierait selon eux une inégalité"[16]. Pour Bruno Perreau,

« la “théorie du genre” n'existe que dans la tête des opposants à l'égalité des droits. Cette croyance repose sur le fantasme selon lequel le sexe et la sexualité pourraient être déterminés par un simple discours[17]. »

L'expression «théorie du genre», calquée sur l'anglais «gender theory», ne serait par ailleurs pas anodine[18]: alors que l'anglais «theory» peut avoir le sens d'une "hypothèse testée et confirmée"[19], le sens français de "théorie" est celui d'une "construction intellectuelle méthodique et organisée de caractère hypothétique"[20].

Pour François Cusset, cité par Éric Aeschimann dans un article du "Nouvel Observateur",

« aux États-Unis, le mot “theory” désigne un discours critique à contenu philosophique mais qui a dépassé le cercle des philosophes. »

Et pour Aeschimann,

« a contrario, en français, la “théorie” peut renvoyer à un système de pensée très cohérent, et alors en effet, le genre n’est [pas] une théorie.[21]. »

Le journaliste Éric Aeschimann, après avoir rappelé que, pour les « défenseurs du genre », la « théorie du genre » n'existe pas, le genre étant un « concept » ou un « champ d'étude », considère que le terme de théorie est approprié pour désigner non pas une « doctrine unifiée », mais « l’hypothèse que les identités sexuelles ne sont pas biologiquement déterminées, mais socialement construites »[21].

Cependant, pour d'autres chercheurs, l'emploi de "théorie du genre" au singulier masquerait la pluralité de thèses aussi différentes que celles de Judith Butler ou Christine Delphy[18]. Ainsi, dans un contexte universitaire, lorsque l'expression « théories du genre » est employée, c'est presque toujours au pluriel : Anne-Emmanuelle Berger affirme ainsi que

« la théorie du genre n'existe pas. Il en existe une multitude »

[22] et Judith Butler que

« les théories du genre existent au pluriel[23]. »

L'expression "théorie du genre" employée par Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale en mai 2013[24]Template:,[25] suscite de nombreuses réactions dans le monde des sciences sociales[26] et notamment la publication d'une tribune, signée par une centaine d'universitaires, qui indique qu'

« il n'y a pas “une” théorie du genre, fantasme entretenu par ceux et celles que la perspective d'une égalité effective dérange ou effraie, mais “des” études de genre. »

[14]Template:,[27]. Après avoir employé l'expression en 2011Errore nelle note: </ref> di chiusura mancante per il marcatore <ref>.

Toutefois, pour le journaliste Éric Aeschimann, "théorie"a également le sens d'"hypothèse":

« En faisant l’hypothèse que les identités sexuelles ne sont pas biologiquement déterminées, mais socialement construites, le concept de “genre” a ouvert un espace de réflexion, de recherches et de pratiques très variées »

, ainsi, dans ce sens, il n'est

« pas erroné de parler de “théorie”, même s’il n’existe pas une doctrine unifiée[21]. »

note

  1. ↑ Mariage pour tous et homoparentalité "Le Figaro, Jean-François Mattéi, 9 janvier 2013 http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2013/01/09/10001-20130109ARTFIG00526-mariage-pour-tous-et-homoparentalite.php%7Cextrait=La «théorie du genre» ("gender theory") prétend que la primauté accordée à l'hétérosexualité culpabilise les pratiques homosexuelles, bisexuelles et plurisexuelles.}}
  2. ↑ Robert Zaretsky, How do you upset the French? Gender theory, "Boston Globe", 2 mars 2014, traduction française dans Courrier international
  3. ↑ Les antiféminismes, Anne-Marie Devreux, Diane Lamoureux, L'Harmattan 2012, p. 45 http://books.google.fr/books?id=Qb-XLJ1lRlEC&pg=PA45
  4. ↑ "Le Monde", Le conflit des féminismes, Nicolas Truong, 7 mars 2014, http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/03/07/le-conflit-des-feminismes_4379272_3232.html
  5. ↑ "Sciences humaines", Les gender studies pour les nul(-le)s, Sandrine Teixido, Héloïse Lhérété, Martine Fournier, 30 janvier 2014 http://www.scienceshumaines.com/les-gender-studies-pour-les-nul-le-s_fr_27748.html
  6. ↑ "Huffington Post", Élisabeth Roudinesco, De quoi la "théorie du genre" est-elle le fantasme?, 3 février 2014 http://www.huffingtonpost.fr/elisabeth-roudinesco/theorie-du-genre-ecole_b_4713800.html
  7. ↑ "Journal of Marriage and the Family", LII 1990 (4), novembre Myra Marx Ferree, Beyond Separate Spheres: Feminism and Family Research
  8. ↑ Employed Wives' Orientations to Breadwinning: A Gender Theory Analysis, Jean Potuchek "Journal of Marriage and Family" 54 (3) 1992 août: Gender theory does not define gender as an individualized role that is learned in childhood and relatively stable thereafter, but as a system of inequality that is created and recreated in daily experience [...] Gender theorists do not assume the "naturalness" of dichotomous gender categories, but examine the social construction of such categories through a system of boundaries that delineate male and female, masculine and feminine.
  9. ↑ "Sociology of Gender", "About.com", Ashley Crossman http://sociology.about.com/od/Disciplines/a/Sociology-Of-Gender.htm
  10. ↑ {{chapitre "The varieties of gender theory in sociology" Janet Saltzman Chafetz, Handbook of the Sociology of Gender, Springer, 2006.
  11. ↑ Gender Studies - A Summary, Swedish Research Council’s Committee on Gender Research. Extrait: Gender studies is a generic term for the field as a whole. The term gender theory is sometimes used in the same way, although the latter term is sometimes to denote interdisciplinary gender studies not related to any particular discipline.
  12. ↑ 12,0 12,1 http://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20111005_genre.pdf Genre: état des lieux. Entretien avec Laure Bereni, par Mathieu Trachamn, "La Vie des idées", 5 octobre 2012.
  13. ↑ http://www.lemonde.fr/ecole-primaire-et-secondaire/article/2013/04/22/theorie-du-genre-etudes-sur-le-genre-quelle-difference_3163940_1473688.html “Théorie du genre”, “études sur le genre”: quelle différence ?, "LeMonde.fr", 22 avril 2013
  14. ↑ 14,0 14,1 En finir avec les fantasmes en tous genres, tribune rédigée par Anne-Emmanuelle Berger et Michèle Riot-Sarcey et signée par une centaine d'universitaires, "Libération", 10 juin 2013
  15. ↑ http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/05/25/masculin-feminin-cinq-idees-recues-sur-les-etudes-de-genre_3174157_3224.html Masculin-féminin: cinq idées reçues sur les études de genre», "Le Monde", 25 mai 2013.
  16. ↑ Errore nelle note: Errore nell'uso del marcatore <ref>: non è stato indicato alcun testo per il marcatore Scott
  17. ↑ {{“Théorie du genre”, “études sur le genre”: quelle différence?, "Le Monde", 22 avril 2013.
  18. ↑ 18,0 18,1 Errore nelle note: Errore nell'uso del marcatore <ref>: non è stato indicato alcun testo per il marcatore Fp8
  19. ↑ Theory / Théorie, "Termium": theory – Confirmed explanation of phenomena; a hypothesis tested and confirmed with facts not known at the time the hypothesis was conjectured.
  20. ↑ / Théorie, "Termium".
  21. ↑ 21,0 21,1 21,2 Éric Aeschimann, [http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20140207.OBS5553/genre-soyons-fiers-de-faire-de-la-theorie.html, Genre : «Soyons fiers de faire de la théorie!», "Le Nouvel Observateur", 10 février 2014.
  22. ↑ Victoria Gairin, « Théorie du genre », lepoint.fr, 29 mai 2013.
  23. ↑ Template:Lien web
  24. ↑ La théorie du genre pas envisagée au ministère de l'Éducation, "Libération", 29 mai 2013.
  25. ↑ Après des boycotts, Peillon dément tout enseignement du «genre» à l'école.
  26. ↑ La théorie du genre: réponse au ministre Vincent Peillon, tribune de Alexandre Jaunait, Anne Revillard, Laure Bereni et Sébastien Chauvin, "Libération", 10 juin 2013
  27. ↑ Liste complète des 403 signataires de la tribune «En finir avec les fantasmes en tous genres», Sito dell'université Paris 8.

Appunti per future modifiche alla voce "Teoria del gender"

Gli appunti che seguono possono essere liberamente usati per migliorare o comunque approfondire la voce di questa discussione:

  • Secondo la voce gender dell'Oxford English Dictionary (versione online settembre 2014) l'utilizzo più risalente dell'espressione "gender theory", traducibile con "teoria di genere", è attribuito a Joel Fineman, nel suo scritto "The Structure of Allegaorical Desire". La Fineman impiega tale espressione due volte nel testo, una a pagina 46, l'altra a pagina 56, alla nota 44. E in tutte e due le occasioni l'Autrice del testo attribuisce a Sigmund Freud l'elaborazione di una teoria di genere.
  • Dale O'Leary, giornalista cattolica e membro dell'Opus Dei, nel suo libro The Gender Agenda prende in prestito due concetti coniati da Christina Hoff Sommers nel suo libro Who Stole Feminism? How Women Have Betrayed Women, cioè equity feminism e gender feminism. La Hoff Sommers descrive così il gender feminism a pag. 16 nella prefazione al suo libro:
« American feminism is currently dominated by a group of women who seek to persuade the public that American women are not the free creatures we think we are. The leaders and theorists of the women's movement believe that our society is best described as a patriarchy, a "male hegemony," a "sex/gender system" in which the dominant gender works to keep women cowering and submissive. The feminists who hold this divisive view of our social and political reality believe we are in a gender war, and they are eager to disseminate stories of atrocity that are designed to alert women to their plight. The "gender feminists" (as I shall call them) believe that all our institutions, from the state to the family to the grade schools, perpetuate male dominance. Believing that women are virtually under siege, gender feminists naturally seek recruits to their side of the gender war. They seek support. They seek vindication. They seek ammunition. »
  • Il libro della O'Leary racconta gli eventi precedenti e coevi alla Conferenza mondiale sulle donne del 1995 tenutasi a Pechino. La O'Leary identifica due schieramenti, il primo, a cui apparteneva anche lei, era quello dei delagati pro-famiglia e il secondo era quello dei pro-gender. In questo secondo schieramento troviamo: coloro che promuovono la pianificazione delle nascite (population controllers), i "libertariani o libertari sessuali" (sexual libertarians), attivisti per i diritti dei gay, promotori del multiculturalismo e quelli del politicamente corretto, ambientalisti estremisti (environmental extremists), neo-marxisti/progressisti, postmodernisti/decostruzionisti. E ovviamente a questi promotori del Gender Agenda dobbiamo aggiungere i liberali favorevoli all'intervento dello Stato (big-government liberals) e le multinazionali (multinational corporations). La O'Leary racconta:
« The term gender feminists seems most appropriate for a coalition of interest groups promoting the Gender Agenda, since they have taken as their goal "mainstreaming the gender perspective" in every program and policy in the public and private sector. It seems fair to say that they are interested in establishing gender as the governing force of the world. At times, it would be more accurate to speak of the Gender Establishment, since the promotion of the gender perspective is not being accomplished by grassroots activists, or ordinary women, but by people who have established themselves within various centers of power and are using their influence to forward this agenda.. »
Ideologia di genere
« Si è diffusa in tutto il mondo, ma soprattutto in occidente, una corrente di pensiero che sostiene non solo l'uguaglianza assoluta tra l'uomo e la donna, ma che pretende di cancellare ogni differenza e che ritiene che tutto ciò che implica differenza significa disuguglianza, e disuguglianza significa discriminazione e, di conseguenza, oppressione e giogo. Siamo in presenza dell'ideologia di genere »
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